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Association "La Tour de Bonny sur Loire"
Association 1901 crée le 1er Janvier 2016.
Cette association a été créée pour aider à la conservation, la mise en valeur, et l'animation de la tour des remparts de Bonny sur Loire.
Vieux Murs . . .
RdC : entrée, salon dans la tour avec cheminée, salle à manger, cuisine, wc, salle de bain
1er étage : 3 chambres, douche, wc. (une dans la tour avec cheminée).
Grange : parking 2 voitures. Cave sous la tour.
La Tour
Le temps
la Grande Histoire
Sous Philippe Auguste ( 1200 ), le village est doté d’une enceinte fortifiée et reçoit le statut de ville. La date de début des travaux semble être 1197. Hauts de six mètres, ces remparts comptent neuf tours et quatre portes : « la Feuillée », la porte de Paris, la porte de Poiseaux et la primitive porte de Lyon. S'érige "notre" tour: la tour de la Malitorne. Sont alors construits la maladrerie-léproserie du Portail, la chapelle Saint-Marc qui donnera lieu à des processions, le moulin de la Fontaine, la pêcherie et commence l’édification de l’église Saint-Aignan.
Au XIIIe siècle, les côteaux de Bonny sont couverts de vignes et le négoce de vins bat son plein. Durant la guerre de Cent Ans, la libération de Bonny en 1429, par l’amiral Louis de Culant, compagnon de Jeanne d'Arc, cause de sérieux dommages à l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul et au prieuré incendiés ; la tour de Puisaye est détruite. "Notre" tour échappe à la destruction. Bonny renaît de ses cendres à la Renaissance.
Cliquez sur l'image et regardez attentivement ... En haut de la tour un boulet en pierre est resté fiché dans la maçonnerie. Nous le gardons comme une pierre précieuse !!!
source wikipedia
La petite Histoire
Familles Boucheron, Duclaux, Beaupin, Lecoq, Morette et d'autres avant.
La tour et les remparts qui constituent les murs 'vers l'église' de la maison ont été élevé probablement au XI ème siècle..
Denise Lecoq - Morette fut la dernière personne à naître, en 1927, dans la chambre au 1er étage de la tour...
Le Dr TASSIN (médecin de la ville et historien de Bonny) pu trouver trace de la tour dans la reconstitution des plans de ville au cours des âges. Il est certain que la construction avait été initié sous Philippe-Auguste vers 1197. Des éléments comme les "meurtrières", le "boulet en pierre" fiché dans le mur confirment la période.
On peut dire que cette tour est d'une discrétion historique exemplaire. C'est peut-être pour ça qu'elle existe toujours.
Pour le reste de son histoire elle ne manque pas de tradition orale...
Tradition romantique : Les femmes de la famille tenaient absolument à accoucher dans la chambre du haut, persuadées de la protection de Sainte Jeanne d'Arc. Ma mère est la dernière a y être née en 1927! La tradition insiste sur le passage de Jeanne d'Arc dans la tour. Le docteur Tassin (historien de Bonny) assure que vu son grade, elle était sûrement logée avec son état-major dans le prieuré. Mais La grand'mère Duclaux : < On m'a toujours dit qu'Elle avait dormi dans la tour !!!>.
Tradition réaliste: c'est mon arrière grand-père (DUCLAUX) qui a eu l'idée originale :-( d'étanchéifier le toit avec du ciment par-dessus les ardoises (vers 1920). Il avait proposé aux voisins du quartier de l'aider: un seau de ciment monté = un verre de vin. Ce ciment aura tenu jusqu'en 2016...
Tradition secrète: le départ de galerie (attestée par les recherches de la société d'histoire de Bonny) que l'on voit dans la cave va vers l'église, un trésor peut-être?
Tradition militaire: en 1940 le colonel GAZIN, venu faire sauter le pont sur la Loire, féru d'histoire, vient visiter la tour et explique pourquoi des ardoises et pas des tuiles (les ardoises résistent mieux aux flèches que les tuiles...). Quelques jours plus tard ce sont les premiers allemands qui viennent s'assurer, à cause du ciment sur le toit, qu'il ne s'agit pas d'un blockhaus. Ma mère se souvenait des chocolats distribués! Le hasard des armes fait un homme de la maison garde du corps du colonel en Indochine en 46.
Tradition fantastique: Jeanne d''Arc s'arrête à Bonny en 1429 au cours de sa route vers Orléans. Elle poste des guetteurs sur les tours des remparts. Le départ vers Orléans est précipité, on oublie le guetteur de la tour de La Malitorne. Vieux soldat fidèle à Jeanne, il reste, obéissant aux ordres de Jeanne: " Veille mon ami. Ta garde couvre ma route et protège Bonny." Le brave est toujours là !!! Le 30 de chaque mois, au coucher du soleil on l'entend monter l'escalier pour rejoindre son poste. Il veille.
La maison "appuyée" sur la tour est probablement du XIX. La tour étant auparavant seule dans l'angle des remparts.